Notre Ami Damien a donné de son temps et de son atelier pour confectionner les supports et l'installation de la campagne de dons organisée par la Fondation du Patrimoine.
Qu'il en soit remercié
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Notre Ami Damien a donné de son temps et de son atelier pour confectionner les supports et l'installation de la campagne de dons organisée par la Fondation du Patrimoine.
Qu'il en soit remercié
nous prient d'insérer
"LA VOIX DES URSULINES"
Musique pour l'éducation de la jeunesse en Nouvelle-France (Québec) au temps du Roi-Soleil
Dimanche 23 juillet
14h: mise en contexte du concert par Ghislain Dibie
"Apprendre en chantant"
Présentation d'une femme d'exception, Marie Guyart (1599-1672), devenue Mère Marie de l'Incarnation, première religieuse à partir en mission à l'étranger, mystique et femme d'action, sensible aux problèmes posés par la colonisation. Arrivée à Québec en 1639, elle fonde le couvent des Ursulines. Le chant et la musique occupent une place centrale dans l'éducation qu'elle propose tant aux filles de France qu'aux jeunes Indiennes dont elle va apprendre les langues.
15h30 : Concert
Reconstitution à Québec d'une journée en musique en trois tableaux :
- Musique sacrée : office chanté
- Récréation en musique
- Divertissement dans un palais à Québec
Couperin, Charpentier, D'Ambleville, ...
par l'ensemble
"Le Concert des Planètes"
direction Alice Cota et Ghislain Dibie
Chant, violes de gambe, orgue positif, flûte
Conférence et concert dans l'église
Réservation et information
03 86 47 54 99
18 et 15€
Dans l'attente et le plaisir de vous accueillir,
les Amis de Pontigny
Les promesses furent au rendez-vous
dans l’église Saint-Pierre construite
aux environs de 1215
sous le règne de Philippe Auguste.
Édifiée par des artisans talentueux, il n’a fallu qu’une dizaine d’années pour terminer le chantier.
Malgré les injures du temps et des guerres notre collégiale a tenu le coup jusqu’aux jours où, conscients de l’urgence, Alain Staub puis Magloire Siopathys son successeur, ont décidé de mettre en œuvre les chantiers de restauration dont vous voyez les échafaudages de la seconde tranche.
Les amis de la collégiale se sont donnés pour devoir d’accompagner cette résurrection par l’intermédiaire de la Fondation du Patrimoine. Cette dernière nous aide à porter au niveau régional et national l’incitation au mécénat.
Le premier de ces mécènes, Jean-Paul Monard, aujourd’hui disparu, nous permet d’amorcer de manière conséquente une campagne de dons qui permettra, à la municipalité d’aller au bout du chantier.
Le concert fut acceuilli dans ce qui n’est plus, pour l’instant, qu’un chantier prometteur.
S’il n’a pas été possible d’offrir ce concert le soir de la saint Pierre, le 29 juin, le hasard a fait tout de même bien les choses car parmi les saints fêtés en juin par les oeuvriers qui ont bâti cette église, figurent en première place saint Jean-Baptiste (le 24), et saint Pierre (le 29).
Saint-Jean baptiste, dit le précurseur, est fêté deux fois dans l’année : le 24 juin et le 27 décembre.
Tout comme les promesses, Le symbolisme recherché pour ce concert est bien au rendez- vous :
Guillaume de Seignelay ne s’y est pas trompé lui qui a construit cette collégiale, il a pris soin d’y transférer le vocable de Saint-Pierre et de donner à la précédente celui de Saint-Jean.La dualité se retrouve dans les festivités de cette saint-Jean.
Une Saint-Jean d’été qui nous porte à agir,
à construire, à développer notre œuvre extérieure,
en espérant que la Saint-Jean d'hiver rende à cette collégiale
la voie intérieure, celle du travail silencieux sur soi.
Le hasard nous a mis en contact avec nos amis musiciens
Béatrice Guillermin et Nicolas Prost,
Musiciens et spectateurs partagèrent un vrai moment de bonheur musical.
A l’issue de la soirée, les artistes et les amis organisateurs se retrouvèrent
autour d’agapes bien méritées.
Une première réussie pour les
Amis de la Collégiale
qu'ils se promettent de renouveler
le samedi 30 septembre prochain.
En résumé, un président heureux...
Photos de Julien Itturalde
Retenez deux heures de votre soirée du
samedi 24 juin
pour un
Concert d’exception à la collégiale
Des arpèges lumineux de la harpe aux accents swinguant du saxophone,
le binôme Nicolas Prost & Béatrice Guillermin
exprime par la musique la dualité
Féminin-Masculin.
Vous allez LA DO RÉ
Participation libre.
Béatrice Guillermin
Après avoir débuté la harpe dès l’âge de 5 ans avec Germaine Lorenzini, Béatrice Guillermin intègre très jeune le Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris où elle obtient un premier Prix de harpe et un premier Prix de musique de chambre. Le talent de Béatrice Guillermin reçoit sa plus grande reconnaissance en 1992, lors du ‘‘U.S.A. International Harp Competition’’ ; seule finaliste française, elle remporte le deuxième Prix. Ce brillant succès lui permet de se produire au sein des plus grands festivals. Par ailleurs, elle est également lauréate des fondations Yehudi Menuhin, Georges Cziffra ainsi que du Zonta club de France. Parallèlement à sa carrière de concertiste, Béatrice Guillermin se passionne pour la pédagogie ; après avoir enseigné 18 ans au C.R.D. de Troyes, elle est actuellement professeur au C.R.R. de Saint-Maur-des-Fossés et a édité divers ouvrages pédagogiques chez Harposphère.
Béatrice Guillermin a réalisé de nombreux enregistrements en formation de chambre ainsi qu’un récital autour de la musique française, ‘‘Solo’’ chez Harposphère et son dernier CD avec flûte « Duo Piacevole » est sorti en novembre 2018.
Nicolas Prost
Saxophoniste moderne et imaginatif, Nicolas Prost se plaît à associer musiques classiques et contemporaines à l’improvisation, la voix, le geste et l’électronique.
Son activité est marquée par un souci du développement des répertoires de concert ; il mène inlassablement un travail de recherches sur les œuvres oubliées de la littérature pour saxophone classique.
Lauréat du Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris et de 7 concours internationaux de musique de chambre, Nicolas Prost est également saxophoniste de l’Ensemble Variances et du Trio Saxiana qui le mènent aux 4 coins du Monde.
Professeur au CRR de Saint-Maur, il donne régulièrement des Master-classes et Conférences dans de prestigieuses Universités internationales.
Sa riche discographie reçoit de nombreuses distinctions comme diapason d’or pour Tremendum – Harmonia mundi, **** de Classica pour The Art of the Saxophone – Indésens, Créations – Saphir et A kind of wind – Indesens, CD primé du « Grand Frisson » de Audiophile et du « Grand Prix » du magazine japonais Geijutsu.
Le samedi 24 juin
à la collégiale d'Appoigny - 19heures
Au programme
Des arpèges lumineux de la harpe aux accents swinguant du saxophone,
le binôme Nicolas Prost & Béatrice Guillermin exprime par la musique la dualité Féminin-Masculin.
Polina MEDYULYANOVA (1974) Souffle des dunes **
Nino ROTA (1911-1979) Allegro danzante ***
Victor HERBIET (1980) Prôlogos kai parôdos **
Chick COREA (1941) Children’s song n°4 **
Aram KHATCHATURIAN (1903-1978) Danse orientale *
Paquito D’RIVERA (1948) Sax life *
Kurt WEILL (1900-1950) Youkali ***
Stéphane GRAPPELLI (1908-1997) Thème du film
Les Valseuses ***
Pedro ITURRALDE (1929-2020) Suite hellénique ***
George GERSHWIN (1898-1937) The man I love ***
Astor PIAZZOLLA (1921-1992) Libertango ***
* Pièces solo
** Pièces saxophone et harpe
*** pièces saxophone et harpe adaptées par Béatrice Guillermin
Il vont faire briller la collégiale de tous ses feux !
Ce concert, vous allez
LA DO RÉ !
Participation au chapeau
Il faisait beau ce samedi 3 juin en Appoigny
Le comité des fêtes nous avait concocté un magnifique concert qui a vu notre collégiale remplie comme aux grands jours.
A la sortie, nous avions du mal à nous séparer. En attendant devant le food truk, la conversation s’est orientée vers les plus belles fêtes du lieu et en particulier celle qui a donné, en 1977, son nom à la place : la commémoration de la Charte d’affranchissement des habitants d’Appoigny.
Il nous faut rendre justice ici au regretté Joseph Morissot, trop tôt disparu et maître organisateur de cette manifestation. Il avait su fédérer tous les habitants et les avait convaincu de participer aux nombreuses séquences d’une fête qui reste dans la mémoire des plus anciens époniens.
Mémoire qui souffre néanmoins de quelques lacunes, notamment au sujet d’Érard de Lézinnes, évêque à partir de 1270, qui fut au centre des tableaux historiques.
Quid, de Claude Chantier ou de Pierre Lachery jouait, perché sur son cheval, l’arrivée de l’évêque à la collégiale.
Chacun étant sûr de son souvenir nous nous quittâmes en nous promettant de fournir les preuves.
Les archives familiales numérisées, il ne restait plus qu’à les mettre en ligne.
Puisse chacun reconnaître les siens d’il y a quarante-six années.
Si vous y étiez, cherchez !
vous êtes sur la photo !
(cliquer sur l'image pour l'agrandir)
On peut apercevoir en arrière plan le décor
reconstitué des remparts du
Château-Bourgeois.
(ce qui donne la mesure de l'organisation de la manifestation.)
Enfin, l'arrivée solennelle de l'évêque
Érard de Lezinnes (Lesignes) / Pierre Lachery,
devant la collégiale et encadré de la présence
de Bébert et de Bernard Périé.
Satisfécit au comité des fêtes qui reprend le flambeau de Joseph Morissot. Puissions-nous encore longtemps valoriser, comme il a su le faire, le vivre ensemble au sein du patrimoine d’Appoigny.
Mais le mois de juin ne se terminera pas sans un second concert
organisé cette fois par
Nous fêterons ainsi l'arrivée de l'été
le 24 juin, comme il se doit,
à 19heures à la collégiale.
Béatrice Guillermin et Nicolas Prost
Nous en reparlerons...
Nous vous souhaitons un peu de pluie pour arroser vos jardins et du soleil pour en profiter !
Pierre Barbier, Auxerre et l’Auxerrois. Pays d'art et d'histoire. 248 p. + 60 pl. h. t. aux Éditions de la revue du centre Paris .1936.
« Entre les éléments lapidaires des meilleurs guides touristiques et les études systématiques consacrées à un seul monument et souvent peu accessibles, « l’honnête homme » qui veut visiter les monuments d'une région, même aussi bien pourvue que la Bourgogne, se trouve parfois devant un choix difficile d'autant que bien des monographies provinciales comportent encore, dès qu'il s'agit des édifices anciens, des descriptions approximatives voire impropres. Aussi le livre de Pierre Barbier, épuisé depuis des décennies mérite-t-il d'être cité. Son auteur sera un des meilleurs spécialistes de la castellologie. Sa France féodale, éditée en 1968 est trop peu connue.
Dans ce petit livre sans prétention qu'il a consacré à l'Auxerrois il a, après une présentation générale de l'histoire de l'évêché d'Auxerre résumant les travaux de Lebeuf et de ses successeurs, décrit les principaux monuments de la ville et de la région, s'attardant sur une vingtaine d'édifices religieux et de châteaux. Les descriptions sont claires et précises. Qu'il s'agisse de l'église de Varzy ou du château de Druyes-les-Belles-Fontaines, l'essentiel est dit avec des observations toujours pertinentes. L'intérêt de ce petit livre est aussi de comporter des planches de clichés — parfois naïfs — montrant l'état des monuments il y a presque un siècle ».
[Compte-rendu] Vaivre Jean-Bernard de Bulletin Monumental Année 1977 135-4 p. 347
Voici ce qu’il dit de notre collégiale* :
« L’intérieur de l’église est pauvre et mesquin, et là, apparaissent des images de saints et saintes joufflues et coloriées, et dont le bizarre accoutrement offense la majesté du saint lieu ».
Telle était en 1840 l’opinion peu favorable à l’église d’Appoigny d’un auteur qui n’était autre que Savatier-Laroche, futur représentant du peuple sous la deuxième République !...
Sa sœur Joséphine est l'épouse de Pierre Colleret, notaire et maire d’Appoigny. *
L’ancienne église collégiale Saint-Pierre d’Appoigny, construite au XIIIe siècle par les architectes qui travaillaient alors à la cathédrale d’Auxerre, est précisément un chef-d’œuvre de l’art ogival ; elle offre de plus l’intérêt assez rare d’avoir été bâtie d’un seul jet et d’être ainsi d’une remarquable unité de style…
L’évêque guillaume de Seignelay, qui fonda au début du XIIIe siècle un chapitre de chanoines dans ce pays fit construire la collégiale.
L’église d’Appoigny comporte en plan une nef avec collatéraux de quatre travées, un transept peu saillant et un chœur d’une seule travée terminé par un chevet plat. Le clocher et une chapelle latérale élevés postérieurement au plan primitif font saillie sur le bas-côté nord ;
L’ancienne salle du trésor et la sacristie couverte d’une belle voûte de la renaissance occupent les angles formés par le chœur et les deux croisillons, la première au sud et la seconde au nord. Les grandes arcades et les doubleaux sont en tiers-point, les voûtes sur croisée d’ogives.
Un faux triforium court au-dessus des grandes arcades de la nef ; il se compose dans chaque travée de deux arcs en plein cintre renfermant chacun deux arcatures trilobées.
Une série d’arcatures aveugles en tiers-point reposant sur de fines colonnettes garnit tout le pourtour du chœur. Trois baies en lancette sont percées dans le chevet plat du chœur, dans chacun des pignons du transept et dans le mur de façade ouest de la nef ; d’autres baies semblables éclairent latéralement l’édifice.
Un magnifique jubé élevé de 1606 à 1610 par l’évêque François de Donadieu occupe la largeur de la nef dans la quatrième travée ; c’est une œuvre de la fin de la renaissance. Il comporte trois grandes arcades cintrées avec des pilastres cannelés à chapiteaux d’ordre composite ; la face orientale regardant le chœur n’a jamais été sculptée mais le côté ouest, face à la nef, est couverte de riches bas-reliefs représentant au milieu la Crxifixion avec la Descente de Croix et la Mise au Tombeau, à droite l’Annonciation, et à gauche saint Pierre, patron de l’église, délivré dans sa prison par l’Ange.
Les quatre statuettes qui encadrent ces scènes sont celles des apôtres saint Jean, saint Pierre, saint Paul et saint Jacques ;
des anges symbolisant les Vertus occupent les écoinçons au-dessus des arcades.
Une colonnade formée de pilastres carrés doriques ferme chaque croisillons du transept entre le jubé et le chœur ;
des stalles de bois lui sont adossées ;
Un beau lutrin de cuivre représentant un aigle orne le chœur ;
Le maître-autel du XVIIe siècle est accosté de quatre colonnes cannelées d’ordre composite.
Deux portes cintrées latérales surmontées de frontons, de même style que le jubé, font communiquer du chœur dans le transept ;
A l’effigie de saint Pierre et saint Paul, ces portes ne sont probablement pas étrangères à la perpétuation du faux vocable attribué XIXe siècle et qui a encore une fâcheuse tendance à persister dans des milieux victimes de sources erronées*.
Aux angles nord-est et sud-est du transept sont deux autres portes semblables qui ouvrent dans des cellules de recluses occupant ces angles ; ces deux cellules où furent autrefois enfermées des femmes visionnaires ou pénitentes sont actuellement devenues une rareté.
A ce point du descriptif nous nous devons de préciser que la taille de ces deux réduits interdit de les comparer aux reclusoirs des pénitentes*.
Contemporaines de la clôture de chœur, ces deux cellules furent construites par la confrérie Saint-Jacques qui, à Auxerre, était toute puissante. Elle se consacrait, entre-autres, à visiter les malades et à leur attribuer une aide financière dont le montant était fixé à 6 deniers par jour. (Denise Péricard-méa, Compostelle et cultes de saint Jacques au Moyen Âge. PUF. 2000). De toute évidence les confrères auxerrois avaient intérêt à isoler les nombreux rouliers ou pèlerins de passage souhaitant faire leurs dévotions : protégeants protégés*.
La décoration du retable du transept sud est là pour nous rappeler l’importante participation de la confrérie et, s’il n’y a pas lieu de reclusoirs à pénitentes, ces deux cellules n’en sont pas moins rarissimes*.
Avant de quitter l’intérieur de l’église d’Appoigny, ne manquons pas d’y admirer les superbes chapiteaux à crochet du XIIIe siècle et d’évoquer les parents de saint Germain d’Auxerre, Rustique et Germanille, à qui la terre d’Appoigny appartenait et qui sont inhumés au pied de l’autel.
Ici encore nous devons interrompre ce descriptif. Rappelons que l’église fut construite aux environs de 1215 sur l’emplacement d’un cimetière antique. Les fouilles menées par le CEM Auxerre au chevet de la collégiale ont mis en évidence un débris de sarcophage du Ve siècle*.
Si les parents de saint Germain reposent à cet endroit, l’emplacement exact demeure toujours inconnu. En témoignent les fouilles sauvages entreprises au XXe siècle et qui expliquent le désordre du pavage de l’église*.
La planche 37 nous présente la face ouest du jubé et une vue générale de l’intérieur de l’église.
L’extérieur de l’église d’Appoigny est simple et même sévère. La tour carrée a été élevée au XVIe siècle ; elle est contiguë à la première travée du bas-côté nord ; une tourelle d’escalier est en saillie sur la façade.
Le grand portail ouest est en tiers-point, orné de six colonnettes et de voussures du XIIIe siècle ;
Une petite porte ouvre dans le bas-côté nord ; sous un arc trilobé elle a un tympan décoré de belles sculptures représentant des feuilles de vigne et des raisins : on voit que l’on est en pays vignoble.
Dans la troisième travée du collatéral sud s’ouvre un portail latéral avec voussures en plein cintre et tympan trilobé ; il est accosté de huit colonnettes.
L’ancienne église paroissiale Saint-Jean d’Appoigny a été détruite en 1825. Quant au château des évêques d’Auxerre à Régennes, édifié dans une île de l’Yonne en amont d’Appoigny, il fut souvent assiégé et ruiné durant les guerres du moyen âge ; il avait été reconstruit en 1769, lorsqu’il fut démoli à la révolution ; il s’y élève encore aujourd’hui une vaste maison, de plaisance. »
A l’instar du compte-rendu introductif nous pouvons donner un satisfecit à Pierre Barbier qui, voici 88 ans a su décrire avec justesse notre collégiale sans tomber dans l’erreur induite par l’ouvrage de Max Quantin sur l’ajout de saint Paul à notre église.
Vocable qui commence à se réparer en même temps que la disparition de cette horrible béquille : l’étai du nord-ouest*.
*N.D.L.R.
Initiée en 2018 la restauration a repris sous les auspices de la nouvelle municipalité. De longs et pénibles efforts seront encore nécessaires avant que notre tâche soit achevée.
Avec l'aide de l'association Les Amis de la collégiale d'Appoigny, la commune souhaite mobiliser des fonds afin de restaurer ce bien patrimonial ancré dans le paysage éponien. Vous pouvez apporter votre aide à notre projet en faisant un don par chèque ou en ligne via le site internet sécurisé de la Fondation du patrimoine. Tous les donateurs pourront bénéficier d'avantages fiscaux incitatifs. La Fondation du patrimoine pourra apporter un financement complémentaire en fonction du montant de la collecte de dons. Mobilisons-nous !
Les Amis de la Collégiale d'Appoigny
ont décidé de se joindre à leur soeur ainée de Pontigny
pour communiquer le programme 2023.
Pontigny en mai
Appoigny en juin
Pour la Saint-Jean d'été de Saint-Pierre
24 juin
Béatrice Guillermin et Nicolas Prost
Virtuosité et Poésie se croisent dans un somptueux mélange de lyrisme et d'énergie. Des arpèges lumineux de la harpe aux accents swinguant du saxophone, le binôme Nicolas Prost & Béatrice Guillermin exprime, par la musique, la dualité Féminin-Masculin.
Pontigny en juillet
Pontigny en août et septembre
Appoigny en septembre
vendredi 15
conférence à la Bibliothèque municipale :
Guillaume de Seignelay, ce constructeur.
samedi et dimanche 16 et 17
visites guidées de la collégiale
et pour faire suite aux journées du patrimoine
samedi 30 septembre
Concert en la collégiale
Obsidienne navigue dans les oeuvres
profanes ou sacrées, du chant de la sibylle
de la nuit de Noël, aux chansons d’aube des trouvères,
de Guillaume de Machaut
au Manuscrit de Bayeux… avec la bonne humeur
et la grande variété instrumentale et vocale
qui caractérise l’ensemble.
A n'en pas douter la saison, sur nos deux sites, sera belle et, selon le slogan d'une fameuse chaîne musicale,
vous allez
LA DO RÉ !
Un début de printemps bénéfique pour notre association.
Photo Antoine Godard
L’étai, horrible béquille, qui encombrait
le nord-ouest de la collégiale
depuis un siècle, a enfin disparu !
Le chantier de restauration a donc commencé et le mérite en revient entièrement à la Municipalité qui a pris en charge cette importante dépense.
Les Amis de la Collégiale
se réjouissent de cette actualité.
L’association a tenu son assemblée générale mardi dernier :
Une conférence sur la rivière Icauna ouvrait la séance en première partie de l’assemblée ordinaire qui a validé les rapports moral et financier et approuvé les orientations pour 2023 :
Une collaboration complète avec la commune pour la collecte des fonds organisée par la Fondation du Patrimoine :
https://www.fondation-patrimoine.org/les-projets/collegiale-saint-pierre-a-appoigny
Plusieurs concerts en la collégiale pour accompagner la démarche.
Ont suivi, le renouvellement du Conseil d’Administration, les questions diverses et un sympathique pot de l’amitié, agrémenté des toujours fameux gâteaux de nos adhérentes.
Anciens ou nouveaux membres, vous nous avez, par votre adhésion et/ou votre présence, donné l’énergie nécessaire pour la mise en lumière de notre monument historique.
Au moment où cette énergie commence à porter ses fruits nous avons encore besoin d’une participation qui, si elle n’est pas obligatoirement matérielle, nous aidera à poursuivre l’objet de notre association, à savoir :
Toutes actions et démarches en vue de la conservation, la rénovation et la promotion de la collégiale. L’organisation de manifestations culturelles et artistiques.
En pièce jointe le formulaire d’adhésion ainsi que le RICE qui, en plus du paiement en ligne ci-contre, vous permet un simple virement.
Beau printemps donc et rendez-vous
à la Saint-Jean d’été
pour un magnifique concert,
le 24 juin à 19heures,
à la collégiale d’Appoigny.
La Municipalité d’Appoigny est résolue à restaurer le joyau médiéval éponien qu'est la collégiale, endormie depuis plus d’un siècle, dans l’oubli et l’indifférence.
La collégiale a besoin de votre adhésion pour être représentative auprès :
· De la Municipalité.
· De l’architecte des bâtiments de France.
· De la Direction régionale des affaires culturelles.
· De l’ensemble des associations culturelles de la région qui nous servent de relais.
Et vous permettra d’obtenir le n°16 des « Cahiers de la Collégiale ».
Depuis 15 ans, le montant de cette cotisation est demeuré à 15€ mais votre soutien compte bien plus que cette modeste somme, pourtant indispensable pour vous compter parmi les Amis.
Ces deux moyens sont totalement sécurisés par codes appropriés.
Il vous reste enfin la possibilité d’effectuer un virement :
Bernard, Fiacre, Pierre
ou le syndrome* de Paul
*Syndrome : malaise à répétition
Une énième démarche pour rétablir le vocable d'origine
de la collégiale d'Appoigny.
Les autorités culturelles hésitant à suivre notre argumentation sur le sujet et se référant à Wikipedia, nous avons fini par réussir la modification de ce site en publiant notre étude et nos sources.
Néanmoins il se trouvera toujours quelques lacunes que nous vous incitons à nous communiquer :
ac.appoigny@orange.fr
En attendant vous trouverez la page wikipedia modifiée sur :
https://fr.wikipedia.org/Église_Saint-Pierre_d'Appoigny
Bonne lecture !
Cher(e)s Ami(e)s,
Ainsi que nous vous le disions l’an passé, nous ne serions pas de bons administrateurs si nous ne nous soucions pas de la pérennité de notre association.
Mais comme nous vous le disons chaque année, ce n’est pas pour remplir les caisses de l’association, c’est pour rédiger nos demandes de subventions.
Pour ce faire, il nous faut préciser le nombre de nos adhérents à jour de leur cotisation.
Et chaque année vous répondez favorablement à cette incitation et nous vous en remercions.
Cette fidélité nous permet d’être représentatifs auprès des instances culturelles, patrimoniales et municipales.
Notre persévérance est sur le point d’être récompensée, les échafaudages sont installés, les travaux sont initiés, la restauration, cette fois, a de grandes chances d’être poursuivie jusqu’au bout.
Ainsi que nous l’avons évoqué, les Amis de la Collégiale se sont engagés auprès de la Municipalité, à lui verser une importante subvention pour aider le financement du projet. Les fonds transiteront par la Fondation du Patrimoine qui nous accompagnera en retour par :
Une campagne nationale d’appel aux dons via le site :
https://www.fondation-patrimoine.org
Une campagne publicitaire
sur les axes routiers d’Appoigny.
De notre côté nous tâcherons d’animer (avec votre aide) la collégiale par des évènements culturels.
Plus que jamais nous avons besoin de toutes les bonnes volontés
pour mener à bien ce magnifique projet.
Votre adhésion vous apportera le service de la revue n°16
(Remise éventuelle lors de l’AG 2023)
Depuis 15 ans, le montant de la cotisation est demeuré à 15€ mais votre soutien compte bien plus que cette modeste somme, pourtant indispensable pour vous compter parmi l’
Qui en profite pour vous souhaiter
une fructueuse année dans la paix et la sérénité.
Ci-joint le document qui donne la marche à suivre pour nous rejoindre.
Plutôt que de nous répéter il nous a paru judicieux
de rediffuser une note d'il y a 13 ans !
Nous étions alors dans l'enthousiasme
d'une future restauration en trois phases.
Il aura fallu huit années pour aboutir
seulement à la fin de la première...
Aujourd'hui les travaux reprennent
et nous avons bon espoir de les voir mener à leur fin.
Aussi l'immodeste président
ne résiste pas à partager sa joie.
Les drôles de têtes ouest
de la collégiale Saint-Pierre d'Appoigny
Les travaux sont lancés et se cantonnent, avant les fêtes, sur la chapelle Saint-Fiacre :
Le caquetoire dont on parle.
La tradition locale d’Appoigny veut que nos ancêtres, frileux à juste titre, aient décidé d’obstruer les arcades du triforium de la collégiale au prétexte qu’en hiver, le froid des soupentes des bas-côtés, frigorifiait les fidèles.