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Ass. culturelle des Amis de la Collégiale d'Appoigny

  • Noeud gordien

    Conviés par Monsieur le Maire, nous sommes venus nombreux à la réunion publique consacrée à la présentation de l’opération cœur de village d'Appoigny.

    Chacun a pu donner son avis et ses observations, constructives pour la plupart.

    Lors d’un conseil municipal précédent et ouvert au public, notre association avait exprimé le souhait qu’une chicane soit pratiquée sur la rue Châtel-Bourgeois au droit de l’entrée principale de la collégiale pour :

    • Respecter la circulation des cérémonies dans l’axe de l’église.
    • Qu’une place de stationnement y soit instaurée afin éviter ainsi une interdiction, pour autant que soient respectés les alinéas 1erdes articles R. 417-9 et R. 417-10 du Code de la route, qui disposent que "tout véhicule à l’arrêt (ou en stationnement) doit être placé de manière à ne pas constituer un danger pour la circulation" et "de manière à gêner le moins possible la circulation".

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    1 – Motte féodale (an mil)

    2 – Porte principale de la collégiale.

    3 – Boulodrome/parking intermittent

    Lors de la présentation du 2 novembre la chicane était bien instaurée mais il semblerait que la réflexion se soit orientée de l’autre côté de la route en destinant l’ensemble de la place de la Charte au stationnement, véhicules funéraires compris. Cette solution serait idéale si elle n’induisait pas deux problèmes délicats :

    • Faire traverser la route par les employés funéraires transportant le corps. A la question du trouble à la circulation, il fut répondu qu’il suffisait de l’interdire. (nous pensons que cette interdiction sera très difficile à gérer.)
    • Mais ce qui n’a pas été abordé lors de la réunion fut le cas du boulodrome qui, s’il n’est pas permanent, encombre néanmoins le parking. Nous apprenons non officiellement qu’il est envisagé de repousser nos amis boulistes en lieu et place de la motte féodale, qu’il suffirait d’araser.

    Loin de vouloir contrer les efforts de la Municipalité que nous apprécions d’autre part, la dégradation du plus vieux témoin de l’origine de notre village, nous afflige, nous consterne et nous émeut.

    Nous avons eu plusieurs fois l’occasion de parler de cette motte féodale après avoir pris connaissance de l’étude de Gabriel Fournier :

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    Il est vrai qu’en l’an Mil nos ancêtres étaient loin de se soucier des parkings mais le respect de notre patrimoine nous interdit de raser cette motte qui a vu se dérouler tous les chapitres de notre histoire locale.

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    Monsieur le Maire, mesdames et messieurs les élus, les Amis de la Collégiale vous supplient de ne pas sacrifier cette motte pour la seule raison de pouvoir y garer une voiture.

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  • La lune fut très belle

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    Pour dynamiser sa campagne de don, la Fondation du Patrimoine nous a incité à organiser des évènements de qualité :

    Nous avons suivi les conseils et reçu, pour un premier concert, le duo Harpe et Saxo de Béatrice Guillermin et Nicolas Prost.

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    L’ambition de produire des concerts à la hauteur de la formidable aventure de notre collégiale, la faire renaître de ses presque ruines se devait d’être accompagné d’un écrin musical capable de la réveiller dignement de toutes les années passées dans la pénombre de l’oubli.

    C’est ce qui nous a conduit à faire

    la connaissance d’Obsidienne.

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    A la lecture du répertoire de ce groupe nous avons, peut-être un peu trop vite, choisi le spectacle de la « Lune très belle », paraphrasant en pensée Edmond Rostand, « c’est dans la nuit qu’il est bon de croire à la lumière. »

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    L’élément déclencheur de notre choix fut, il faut bien se l’avouer, la présence de la Sybille à la deuxième ligne du programme.

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    Présence que nous avons découvert nous aussi en ce lieu, au milieu des pierres hautes de notre édifice et que nous avons étudié dans le

    11e Cahiers de la Collégiale en 2018.

    La Sibylle à Rome, la Pythie à Delphes, sous des appellations diverses et venant du fond des âges et de l'actuelle Crimée, apparait dans l'art de l'Occident chrétien vers le XIIe siècle, à la veille de la construction de notre édifice par Guillaume de Seignelay.

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    Une et multiple, la Sybille relie païens et chrétiens. Annonciatrice de résurrection, voire de renaissance, elle les conduit d’une humanité mortelle à une divinité éternelle.

    Harcelée sexuellement par un « Apollon », la tradition nous dit que la Sibylle obtient, en échange de ses faveurs, un millénaire d’existence mais sans la dispense de la vieillesse. Telle une momie desséchée, elle se recroqueville au plafond de sa grotte, abandonnée, oubliée et finalement invisible.

    Qui mieux que la Sibylle peut personnifier les décrépitudes de notre collégiale ?

    Elle aussi, presque millénaire, n’en subit pas moins les injures d’un temps qui la conduit inexorablement de l’ordre du construit, au désordre du tas de pierres. 

    Recroquevillée au mur nord de l’église, la Sibylle d’Appoigny était abandonnée, oubliée et finalement invisible aux yeux des Époniens.

    Curieusement c’est à la première phase de la restauration que nous fûmes incités à déchiffrer cette figure étrange.

    Fallait-il y voir quelque signe ?

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    Un académicien du siècle dernier la compare à une rose de Jéricho. Recroquevillée, elle aussi, en milieu désert, elle attend la moindre goutte d’eau pour reverdir et renaître.

    Bien que cette eau soit un élément plutôt destructeur pour la collégiale, nous avons associé la Sibylle au concept de Restauration.

    Avec Emmanuel Bonnardot, nous avions envisagé d’entrecouper les paragraphes du programme par une évocation historique de notre village.

    Mais à la réflexion il nous a semblé bien plus prometteur de se fier au message sibyllin d’autant que le dernier paragraphe s’intitule :

    Et la lumière fut…

    Nous nous sommes donc laissé guider par

    les musiques médiévales de la nuit

    pour accompagner la deuxième séquence du réveil de notre monument…

    …et bien nous en a pris car cette seconde animation a vu la collégiale se remplir pour le plus grand plaisir de l’assistance, et d’Obsidienne qui fêtait son trentième anniversaire :

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    Cinquante programmes ont été remis

    à quatre-vingt-huit spectateurs

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    Notre association conserve l’espoir d’un avenir meilleur pour son monument.

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    Puissent de nombreux Époniens désireux d’un centre-ville culturel attrayant nous rejoindre pour organiser d’autres manifestations de qualité.

     

     

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  • Le troisième homme

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    L’association culturelle des amis de la collégiale tire son existence d’une amitié fondatrice, elle demeure reconnaissante à trois hommes hors du commun.

    Jean-Paul Monard, qui fut conseiller municipal, Maurice Gruau, le curé d’Appoigny et Didier Delemarle, créateur de la Tiffery.

    La générosité du premier et l’abnégation du second ont permis aux Amis de la Collégiale de fonder de nouveaux espoirs quant à la mise en valeur de l’édifice.

    Didier Delemarle, le troisième homme, installa avec Martine, un salon de coiffure à Appoigny en mai 1983 et devint ainsi le voisin de Jean-Paul Monard.

    En 1992, ce dernier fit un leg inespéré à Maurice Gruau. L’unique condition de ce leg était qu’il fut employé à la mise en valeur de la collégiale. Maurice a eu l’honnêteté de transmettre les fonds aux Amis de la collégiale.

    L’action bénéfique de Didier eut lieu au décès de Jean-Paul Monard. La volonté de maintenir le souvenir de son voisin le fit adhérer à l’association, il exposa alors tous les numéros des Cahiers de la Collégiale ce qui, par leur succès d’estime, contribua à la notoriété patrimoniale du monument.

    Didier vient de rejoindre ses amis Jean-Paul et Maurice, disparus. Grace à leur action notre collégiale demeurera éternelle.

    Les Époniens, au cœur de notre village, se devront de penser à eux.

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  • Journées du Patrimoine

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  • Forum des associations

    Malgré la chaleur les Amis de la Collégiale étaient fidèles au poste

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