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Patrimoine - Page 2

  • Sortie culturelle du 9 avril

    Quelques photos de notre journée du 9 avril où nous avons été chaleureusement accueillis par nos amis de l'association Les clefs de Rochefort à Asnières-en-Montagne.

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    Nos hôtes ont suspendu leurs occupations pour nous guider autour de l'édifice dont l'intérieur est malheureusement interdit pour des raisons de sécurité.

    Nous avons été impressionnés par le travail des bénévoles des Clefs de Rochefort qui consacrent leur temps libre à vaincre les désordres de la végétation et à adoucir les injures du temps faites aux murailles de cette magnifique forteresse.

    Un vrai travail de titans.

    (voir notre note du 13 mars dernier) 

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    La visite a été suivie d'un sympathique repas tiré du sac où nous avons pu échanger nos expériences communes sur la préservation du patrimoine, tant matériel que gastronomique.

    Un bien bon moment de convivialité agrémenté d'une météo idéale. 

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    Nous nous sommes quittés en nous promettant de rendre cet accueil chaleureux par une visite du finage d'Appoigny.

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    La journée s'est terminée dans le calme et la beauté cisterciens de la toute proche Abbaye de Fontenay.

    La prochaine sortie culturelle aura lieu le

    12 août à Saint-Romain-le-Preux

    où nous seront accueillis par

    les Amis du Vieux Villeneuve

    à suivre...

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  • Assemblée Générale du 7 avril

    Elle s'est déroulée comme à l'accoutumée, face à la Collégiale, au Foyer Municipal où nous avons réunis une bonne trentaine de participants sur un effectif de 40 adhérents.

    Ainsi que le titre l'Yonne Républicaine, la santé de notre association et l'achèvement de la première phase des travaux de la Collégiale nous amènent à être quelque peu optimistes.

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    Vous trouverez ci-dessous le compte-rendu.

    Bonne lecture

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  • Le pillage de notre patrimoine (2e édition)

    Les "détectoristes" opèrent encore, en plein jour et en toute impunité.

    Les infractions au code du patrimoine étant toujours d'actualité sur le finage d'Appoigny, il nous a paru utile de rappeler cette publication de notre blog en 2014.

    Depuis quelque temps il n’est pas rare rencontrer dans les abords de notre village, des personnages équipés de poêles à frire mais ces instruments n’ont rien à voir avec la cuisine.

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    Utilisées initialement par les démineurs, l’utilisation de ces poêles à frire ou détecteurs est rigoureusement réglementée et s’il arrive de voir ces instruments circuler de jour et parfois de nuit dans les champs époniens, ce n’est pas pour y découvrir les vestiges de la dernière guerre.

    Voici ce qu’en dit la Direction régionale du Patrimoine sous l’autorité du Ministère de la Culture

     

    Le patrimoine archéologique

    Un bien culturel fragile et non renouvelable

     

    La détection n’est pas un loisir

    L’utilisation des détecteurs de métaux hors des cadres légaux est interdite : elle menace l’étude et la préservation du patrimoine archéologique.

     

    « Détection de loisir » ou « chasse au trésor », ces expressions recouvrent une seule réalité : sonder le sol à l’aide d’un détecteur de métaux, creuser et extraire, sans méthodologie scientifique, des ob­jets métalliques et les collecter à des fins personnelles ou mercantiles.

     

    Cette pratique revient à disloquer le sens des vestiges enfouis, à ruiner la compréhension d’un site et à perdre définitivement des pans entiers de connaissance du passé. Pire, de véritables « pil­lages » de sites ou de vestiges archéologiques sont à déplorer et les offres de vente sur Internet d’objets métalliques de tous types témoignent de cette pratique illicite.

     

    Ce n’est pas la valeur monétaire ou artistique des trouvailles qui motive les recherches archéologiques mais la significa­tion de chaque élément par rapport à son contexte direct, tel que le temps l’a conservé jusqu’à nous. Même les professionnels de l’archéologie doivent obtenir une autorisation préalable à toute utilisation d’un détecteur de métaux.

     

    Le patrimoine archéologique une ressource précieuse et non renouvelable ; ce n’est pas une ressource inépuisable : laissons les sources invisibles de l’histoire en place pour qu’elles puissent garder toute leur signification.

     

    Que dit la loi ?

    Code pénal, art. 322-3-1 : la destruction, la dégradation ou la détérioration de vestiges archéologiques est punie de 7 ans d’emprisonnement et de 100 000 € d’amende lorsqu’elle a lieu sur un terrain sur lequel se déroulent des opérations ar­chéologiques ; art. 311-4-2 : le vol est puni de même ; art. R.645-13 : l’intrusion sur un site archéologique est punie d’une amende pouvant aller jusqu’à 3 000 €.

     

    Code du patrimoine, livre V, art L.544-1 : est puni d’une amende de 7 500 € le fait de réaliser des fouilles sans en avoir obtenu l’autorisation et/ou sans se conformer aux prescrip­tions de cette autorisation ; art. L.544-2 : est également puni le fait d’enfreindre l’obligation de déclaration et de conservation de toute découverte de caractère immobilier ou mobilier ; art. L.544-4 : le fait d’aliéner ou d’acquérir tout objet découvert ou dissimulé en violation des dispositions du code du patrimoine est puni de 2 ans d’emprisonnement et de 4 500 € d’amende.

     

    Code du patrimoine, livre V, art L.542.1 et art. R.544-3 : qui­conque utilise du matériel permettant la détection d’objets métalliques sans avoir obtenu une autorisation administrative est puni d’une amende pouvant aller jusqu’à 3 000 € ; art. R.544-4 : toute publicité ou notice d’utilisation concernant les dé­tecteurs de métaux ne comportant pas le rappel de l’interdiction est puni de même.

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  • Du vocable de l'église d'Appoigny - épilogue

    Le 31 octobre nous vous faisions part de notre démarche en vue du rétablissement du vocable d'origine de notre collégiale:

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    à cette lettre était joint le dossier suivant :

    Du vocable de l'église d'Appoigny.pdf

    Nous sommes heureux de publier la réponse de Madame la Conservatrice qui, acceptant de transmettre notre requête, a choisi d'utiliser le titre profane sur les documents administratifs, à savoir, église d'Appoigny :

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  • Tout vient à poinct...

    Tout vient à poinct à qui peult attendre

    Le pragmatisme dont nous faisions preuve en adoptant cette maxime rabelaisienne (n°6 des Cahiers), vient d'être récompensé par l'apparition d'échafaudages, prémisses des travaux de la première tranche.

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    Aussi avons-nous jugé utile de publier le détail de ces travaux, extrait de l'étude des urgences réalisée en 2008 par M. l'Architecte en Chef des Monuments Historiques Bruno Decaris :

    Projet de restauration

    Le projet de restauration prévoit une intervention en qua­tre chapitres, dont les trois premiers concernent les travaux les plus urgents, à savoir la restauration de l’ensemble des couvertures et des charpentes. Les efforts malencontreux qu’exercent les charpentes sur les maçonneries seront corrigés à l’occasion de ces travaux. Est également prévu la création d’un réseau de récupération des eaux pluviales. En option de ces trois chapitres est proposée la réfection des façades, la réfection des couvertures offrant la pos­sibilité de restaurer notamment les enduits dégradés ou inexistants.

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    Le quatrième chapitre concerne la restauration des parements intérieurs dont la très mauvaise présentation rend la collégiale, pourtant l’un des joyaux de l’architecture gothique, peu attrayante. 

    Chapitre I : restauration des couvertures du chœur et du transept

    Investigations préliminaires

    Durant la période de programmation des travaux de restauration des couvertures, sera réalisé un suivi électronique des déformations dont l’interprétation doit encore être affinée. Il s’agit du dévers des gouttereaux de la nef et des bas-côtés, du dévers de la façade ouest, et du défaut d’aplomb du clocher.

    Restauration des couvertures

    Le projet prévoit la restauration à l’identique des couvertures en tuile plate du chœur et du transept, y compris les deux noues en raccord avec la nef. Seront également restaurés les chéneaux en plomb des parties hautes, et les parties en pierre attenantes.

    Si la charpente du XIXème siècle dont les bois paraissent en assez bon état sera conservée, il convient de pallier ses défauts de conception qui sont à l’origine de poussées considérables exercée sur les murs gouttereaux.

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    En pied de versant, des tirants seront placés à chaque appui des croix de renfort afin que ces poussées s’annulent. 

     

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    Les pannes qui ne sont pas soutenues dans le sens perpendiculaire au versant des couvertures seront consolidées à l’aide de sous tendeurs. Ces techniques de consolidation se rapprochent de la solution adoptée par Boeswillwald dans la croisée du transept, et seront donc en harmonie avec cette charpente entièrement construite au XIXème siècle.

    Une descente EP complémentaire sera posée sous la gargouille de la tourelle d’escalier nord, afin que les eaux ne soient plus projetées sur les couvertures de la chapelle Saint-Fiacre. Des châssis à tabatière en cuivre seront posés au droit des gargouilles et descentes EP afin de faciliter le nettoyage de ces dernières.

    Un chemin de visite avec garde-corps et un dispositif d’éclairage sont prévus pour les combles.

    Afin de pouvoir interpréter de manière certaine les défauts de stabilité concernant le clocher, la façade occidentale et la nef, il est prévu de réaliser six sondages pressiomé­triques et trois fouilles manuelles complémentaires. Ces dernières feront l’objet d’un suivi archéologique dont le contenu sera mis au point par le Service régional de l'archéologie. Le niveau et les mouvements de l’eau présente dans le sous-sol feront l’objet de relevés. L’étude de stabilité effectuée par un BET spécialisée en structures anciennes permettra de faire la synthèse de ces investigations complémentaires, et de valider les deux prescriptions proposées à titre prévisionnel dans le chapitre II (pinces au-dessus des voûtes de la nef). L’étude devra également permettre d’évaluer la nécessité de consolider les substructures (repri­se en sous-œuvre éventuelle des fondations, sous les con­treforts des bas-côtés, du clocher et de la façade ouest, ou les piles de la nef).

    Simultanément à ces investigations, la réalisation d’une étude stratigraphique plus complète est prévue pour les polychromies des intérieurs.

    En option, et grâce aux échafaudages présents, peut être envisagée la restauration des façades du transept et du chevet.

    Les Amis de la Collégiale remercient la municipalité qui a su faire aboutir ce dossier tout en formant le vœu qu'il ne soit pas nécessaire à l'avenir de formuler cette autre maxime :

    Une hirondelle ne fait pas le printemps

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